Un automobiliste attaque un jeune homme à l’aide d’une seringue | VIVA MÉDIA Skip to main content

Jeudi 19 septembre peu après 16 h 30, les policiers de la sûreté du Québec, ont été informés d’une agression armée sur le Boulevard Perrot situé près du parc des Mésanges. Selon les premières informations, il pourrait s’agir d’un cas de rage au volant entre le conducteur d’un automobile et un jeune conducteur d’un cyclomoteur.

Un jeune résident de l’ile Perrot, âgé de 16 ans, venait de terminer son quart de travail, lorsqu’il a croisé sur la route un automobiliste qui lui a fait des signaux avec sa tête ainsi qu’avec ses bras. L’adolescent, ne comprenant pas pourquoi l’autre conducteur lui faisait des signes, a tout simplement klaxonné. L’automobiliste a alors changé sa trajectoire afin de rejoindre le jeune homme, se stationnant devant lui, le forçant ainsi à s’immobiliser.

L’homme est sorti de son véhicule, une Mustang noire, s’est approché de sa victime et lui a enfoncé l’aiguille d’une seringue dans le bras. Le jeune homme, ébranlé par l’assaut, a aussitôt ressenti une sensation de brûlure. Le conducteur s’est dirigé vers son véhicule et a immédiatement quitté les lieux. Selon le père du jeune, le conducteur serait un homme, aux cheveux noirs légèrement grisonnants. « Il avait les cheveux lichés vers l’arrière », précise notre interlocuteur. L’homme mesurerait environ 5p7 et pèserait approximativement 170 livres. Il conduisait une Mustang noire, datable des années 1990 à 2005, possédant quelques traces de rouille et dont la peinture est manquante à certains endroits.

L’adolescent, fut conduit à l’hôpital, où il a passé plusieurs examens afin de s’assurer que la seringue utilisée n’était pas porteuse d’une maladie transmissible. « Il n’a pas l’hépatite B mais pour l’hépatite C et le Sida, il sera médicamenté pendant un an et devra attendre les résultats », souligne le père du garçon.

« L’hôpital a confirmé qu’il s’agissait effectivement d’une seringue. À force et à la vitesse qu’il l’a piqué, ça laissé un bon trou. Pauvre petit gars! Est-ce que l’homme a ou non le sida? Nous ne le savons pas. Est-ce que mon fils l’aura ou pas? Nous ne le saurons pas avant un an. Ce sera la pire année de notre vie » rajoute l’homme.

Mélanie Calvé

Journaliste

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