OnlyFans : beaucoup plus que quelques photos | VIVA MÉDIA Skip to main content

Plonger dans un domaine inconnu, ça peut faire peur. Encore plus quand le domaine choisi nécessite de sortir de nos habitudes. Pourtant, la Campivallensienne connue sous le pseudonyme Mysexypry assure qu’elle ne regrette pas sa décision, et ce, malgré tous les inconvénients. Elle est devenue un incontournable sur la plateforme OnlyFans.

À l’été 2022, Mysexypry a osé. Malgré un emploi stable qu’elle a obtenu après avoir complété un baccalauréat, elle ressentait le besoin de s’épanouir davantage. La tentation prenait une place importante et elle a décidé de faire le saut.

« J’ai toujours été attiré par la photo, la mode et la beauté derrière une création artistique, confie-t-elle. C’est cela que je voulais faire. J’ai réfléchi un certain temps et j’ai finalement décidé de me lancer. Aujourd’hui, je peux dire que même si certains jours je dois me justifier et que je sens le regard des gens sur moi, que je ne regrette pas mon choix. »

Photothèque

Évidemment, ce type de changement de carrière vient avec sa part d’embûches. L’entourage finit inévitablement par être mis au courant. « Mes proches ont appris l’existence de mon compte OnlyFans par l’entourage. Cela a nécessité des conversations. J’ai expliqué tout le processus, que je faisais cela avec classe et dignité. Que c’était de l’art visuel. »

La principale concernée avoue que son changement de carrière l’amène à gagner une somme considérable. Bien qu’elle garde un mystère sur son revenu annuel, elle précise toutefois qu’elle n’a jamais aussi bien gagné sa vie. « Ça fera un an en août que mon compte est ouvert et je peux mentionner que mon salaire est dans les six chiffres, dit-elle. Je reçois également énormément de cadeaux de mes abonnés. Cependant, il ne faut pas croire que c’est une vie facile. Ça demande énormément de temps. Je reçois des tonnes de messages chaque jour. Je peux passer des heures à simplement penser à la prochaine photo que je vais publier. Chaque nuit, je suis devant l’écran à 4 h du matin. Je veux faire ma place et gagner en notoriété. »

Trop souvent, les gens associent la création de contenu pour adulte à de la prostitution. La Campivallensienne est formelle sur ce point. Elle n’est définitivement pas une escorte. « Je ne fais aucune rencontre. Je peux avoir une conversation sexuelle avec un abonné, faire des photos osées personnalisées et même donner une note sur la photo du pénis d’un abonné. Cependant, ça s’arrête là. Il y a déjà quelqu’un qui m’a proposé 5000 $ pour avoir une relation sexuelle. J’ai refusé et j’ai insisté auprès de lui pour qu’il comprenne que je ne suis pas une prostituée. Les gens seraient étonnés de voir le type de conversation que je peux avoir en privé avec un abonné. Souvent, ce sont des conversations très humaines. C’est très loin de ce que les gens pensent. »

Inévitablement, le temps fera son œuvre. La dame derrière Mysexypry le sait très bien. « Je ne sais pas combien de temps je ferai cela. Je ne me donne pas de délai. En ce moment, je gagne bien ma vie. J’ai du plaisir et malgré le jugement de plusieurs, je m’épanouis. Je compte investir prochainement dans l’immobilier. »

Steve Sauvé

Journaliste

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