Le 13 septembre dernier, lors d’une séance extraordinaire, le conseil d’administration du Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands a procédé à la résolution du contrat de construction de l’entreprise responsable du chantier de l’agrandissement de l’école secondaire de la Baie-Saint-François, située à Salaberry-de-Valleyfield.
C’est dans l’optique d’une saine gestion contractuelle et d’une saine gestion des fonds publics que cette décision a été prise. Il est du devoir du conseil d’administration du Centre de services scolaire de s’assurer que le bâtiment sera livré dans les meilleurs délais tout en étant conforme aux normes de sécurité. `
Le processus de construction du chantier de l’agrandissement de l’école secondaire de la Baie-Saint-François s’est amorcé à l’automne 2021, date à laquelle le CSSVT mentionne avoir fait confiance au gestionnaire du contrat. La livraison du chantier, d’abord prévue pour la rentrée 2023, a été retardée. Le CSSVT a alors conclu qu’il était possible que des impondérables retardent la livraison, cela est chose courante dans le domaine.
Considérant la situation actuelle sur le chantier, notamment l’état de ce dernier, et l’urgence de terminer les travaux, les équipes ont été préoccupées par la situation et ont dû prendre une décision en cohérence avec les attentes et besoins du milieu scolaire.
« Les réflexions entourant le processus permettant d’octroyer le contrat visant à terminer les travaux sont déjà amorcées. Une fois le nouvel entrepreneur connu, le CSSVT pourra informer la communauté du plan envisagé sur les attentes et besoins de livraison. Les équipes du CSSVT sont sensibles aux inquiétudes que cette situation pourrait occasionner. L’important, pour le moment, est qu’on demeure en mode solution afin de traverser cette période avec vigilance, avec le regard tourné vers l’avenir », mentionne Suzie Vranderick, directrice générale du CSSVT.
Soulignons que les employés œuvrant sur le chantier ont appris la fermeture de ce dernier samedi matin lors d’un appel téléphonique. « Ce chantier-là, c’était un vrai bordel, c’était vraiment du gros n’importe quoi. En dix-sept ans dans le domaine, c’était la première fois que je voyais ça », confie un employé qui souhaite conserver l’anonymat.