Boulevard Mgr-Langlois : la circulation lourde a diminué de 60% sur semaine | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le nombre de poids lourds en transit a baissé considérablement sur le boulevard Mgr-Langlois à Salaberry-de-Valleyfield depuis le 1er juillet dernier, date de la mise en place d’une interdiction de circuler entre 7 h et 19 h pour les camions de 41 pieds et plus.

Le député Claude Reid se réjouit des statistiques découlant de la limitation du trafic lourd sur le boulevard Mgr-Langlois à Salaberry-de-Valleyfield.

(Photothèque)

« L’impact de ces mesures est impressionnant. Sur semaine, on observe une diminution de la circulation lourde de l’ordre de 60% », a révélé le député Claude Reid, à l’occasion d’une rencontre médiatique convoquée au restaurant Kapetan à Salaberry-de-Valleyfield. « Pour la journée de vendredi, c’est 40% en moins et le samedi, on parle d’une baisse de 30% », de préciser le député du comté de Beauharnois.

En plus de cette chute globale de 53% des déplacements de camions lourds, la circulation dans son ensemble a diminué de 17% sur le boulevard Mgr-Langlois dans les deux sens. Un total de 4000 véhicules en moins si l’on considère que cette portion de la route 201 entre le pont Mgr -Langlois et la route 132 accueille de 33 000 à 35 000 véhicules par jour.

Le député Claude Reid a insisté sur le fait que ces actions visant à limiter le camionnage à la circulation locale vont demeurer en vigueur jusqu’à nouvel ordre. « L’affichage de ces mesures destinées à améliorer la sécurité et la fluidité des déplacements sera d’ailleurs amélioré à compter du printemps prochain », devait-il spécifier.

En ce qui concerne les autres dossiers relevant du ministère des Transports, l’installation de feux de circulation à l’intersection des boulevards Bord-de-l’Eau et Mgr-Langlois a été reportée au printemps en raison d’un retard dans la fourniture d’équipements.

Par ailleurs, à la suite de la décision du conseil municipal de Salaberry-de-Valleyfield de prioriser la démolition et la reconstruction du pont Saint-Charles, le MTQ a signifié son intention de réaliser les travaux dans une plage horaire de 3 à 5 ans.

 

Denis Bourbonnais

Journaliste

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