Simon Schinck accusé du meurtre de Lucky Gagné | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le samedi 8 mars, Simon Schinck a comparu, au palais de justice de Valleyfield, par visioconférence, où il a été accusé du meurtre de Lucky Gagné, survenu le mercredi 5 mars, dans une résidence du rang Saint-Jean-Baptiste, dans la municipalité de Saint-Chrysostome.

Lucky Gagné a perdu la vie le 5 mars dernier.

Hospitalisé au moment de sa comparution, Simon Schinck a plaidé non coupable. Selon une entrevue accordée par Agathe Tantost à la journaliste Valérie Gonthier du Journal de Montréal, il est possible d’apprendre que c’est une crise de jalousie qui aurait motivé l’accusé à se présenter à la résidence de la victime, ce soir-là. Bien que la jeune femme savait que son conjoint était jaloux, jamais elle n’aurait imaginé qu’il soit capable de commettre un tel geste.

Via une publication Facebook publiée en décembre dernier, Simon Schinck soulignait qu’il connait Agathe Tantost depuis 17 ans et qu’il attendait depuis tout ce temps ce moment où ils seraient ensemble. Il mentionne également qu’il ne souhaite jamais la perdre, qu’elle est son héroïne et que c’est et lui contre le monde entier. Soulignons qu’à la suite du drame, Mme Tantost s’est rapidement dissociée de son nouveau conjoint. D’ailleurs, une ordonnance de la cour mentionne que Simon Schinck ne peut pas communiquer avec elle.

La victime, Lucky Gagné, était père de trois enfants et était un artiste dans l’âme. Il écrivait des textes qu’il partageait avec les autres. D’ailleurs, voici le dernier texte qu’il aurait écrit et fait parvenir à son ami Gabriel Roy, la veille de son départ : « Ça m’a pris toute ma vie pour apprendre à grandir. Il a fallu que je me rendre sur la ligne entre la vie et la mort. Dans la vallée du désespoir. Et pour sortir du purgatoire. J’ai dû faire face à mes peurs et j’ai dû admettre mes erreurs. Maintenant j’ai grandi et j’ai des idées de grandeur. Y’a pas de secret : fonce à fond dans tes projets. Ne laisse rien ni personne te faire douter de toi. Crois-moi, toi crois en tes choix ».

Dans le Haut-Saint-Laurent, nombreux sont ceux qui connaissaient et appréciaient le jeune homme reconnu pour sa gentillesse. Sa perte ébranle la communauté qui peine à comprendre un tel acte de violence.

Une campagne de sociofinancement a été mise sur pied afin de couvrir les frais de funérailles.

Mélanie Calvé

Journaliste

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