Jean-François Émard doit demeurer au pénitencier pour sa propre sécurité | VIVA MÉDIA Skip to main content

Alors qu’il venait d’être transféré dans une maison de transition afin de poursuivre sa détention hors du pénitencier, Jean-François Émard est de retour derrière les barreaux dans le but d’assurer sa sécurité.

C’est un quotidien de la métropole qui a publié un article le mercredi 29 mai, pour indiquer que celui qui s’est affiché comme étant le chef national des Rock Machine était de retour derrière les barreaux puisqu’il y avait un risque pour sa vie. Par conséquent, il serait trop risqué que le résident de Salaberry-de-Valleyfield soit transféré dans une maison de transition.

C’est la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui a pris la décision de révoquer la semi-liberté de Jean-François Émard, qui a été condamné le 2 mars 2018 à une peine de 45 mois de détention après avoir reconnu sa culpabilité à une multitude de chefs d’accusation, dont possession d’une arme de poing à autorisation restreinte chargée et de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic.

Jean-François Émard s’est fait plusieurs ennemis au fil du temps. En 2014, il a été la cible d’un tireur. Le 29 avril 2016, Jean-François Émard s’est fait arrêter à la suite d’une altercation impliquant des membres des Hell’s Angels de l’Ontario, dans un bar de Casselman. Un témoin de la scène a alors prétendu avoir entendu deux coups de feu.

En décembre 2016, des membres en règle des Rock Machines ont déclaré dans les médias nationaux que Jean-François Émard n’était pas membre de l’organisation. Qu’il avait possiblement acheté ses patches sur internet moyennant une somme de 20 $.

Ce n’est pas la première fois que Jean-François Émard est avisé par les policiers que sa vie est en danger.

Steve Sauvé

Journaliste

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