Gary Arnold écope de 13 ans pour enlèvement et séquestration | VIVA MÉDIA Skip to main content

Gary Arnold, 54 ans, bien connu du domaine judiciaire, a été condamné à une peine de 13 ans de détention en lien avec un dossier d’enlèvement et de séquestration de deux Américains.

Gary Arnold a été condamné à une peine de 13 ans de détention. (Photothèque)

Pendant plus de 48 heures, les victimes ont été retenues contre leur gré. Elles ont finalement été secourues par les agents de la Sûreté du Québec. Lors de la procédure judiciaire, la Couronne a expliqué que les victimes ont été enlevées afin de forcer le paiement d’une transaction de cocaïne ratée faite par leur petit-fils. C’est au terme d’un procès devant jury que Gary Arnold a été reconnu coupable.

FISC

Gary Arnold est bien connu du système judiciaire et du FISC. D’ailleurs en décembre 2012, la résidence de l’accusé a été la proie des flammes quelques semaines après avoir été saisie par le FISC. L’entité gouvernementale a procédé à la saisie de la résidence afin de pourvoir un remboursement de taxes impayées de 2,5 M$ en lien avec de la contrebande de tabac.

Gary Arnold a fait les manchettes en 2012 alors qu’il a été arrêté à la suite d’une vaste opération policière contre un réseau criminel de contrebande de cigarettes et de trafic de stupéfiants.

Baptisé Projet Hachoir, l’opération a permis aux policiers de démontrer à la Cour que les contrebandiers faisaient entrer au pays des quantités importantes de caisses de cigarettes, de tabac et de petits cigares fabriqués à Akwesasne. Les produits étaient ensuite livrés à des distributeurs chargés d’écouler la marchandise au profit de l’organisation dirigée par Gary Arnold.

Lors de l’opération, la caserne de pompiers de Godmanchester avait été perquisitionnée. Fait étonnant, l’enquête avait démontré que les contrebandiers utilisaient les radios du service d’urgence afin de communiquer entre eux lors des opérations de contrebande.

En raison du temps de détention préventive, Gary Arnold doit purger 9 ans de détention avant de retrouver sa liberté.

Steve Sauvé

Journaliste

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