Arrêté sur les lieux de son crime alors qu’il tentait de retrouver une arme à feu tombée au sol | VIVA MÉDIA Skip to main content

Détenu depuis 16 mois en attente de sa sentence, David Mack, a pu retrouver sa liberté le jour même où la juge a prononcé la sentence imposée au multirécidiviste.

C’est à la suite d’une suggestion commune, proposée par les juristes impliqués dans le dossier, que la juge Marie-Chantal Doucet a condamné l’homme de 24 ans à une sentence avec sursis de 3 ans, à une interdiction de communiquer avec ses deux complices au moment des faits reprochés, à une interdiction de posséder une arme pour les 10 prochaines années et de soumettre un échantillon de son ADN pour analyse, le jeudi 14 mars au palais de justice de Valleyfield.

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Les faits reprochés à David Mack parlent d’eux-mêmes. Le 11 juin 2017, il a comploté avec deux personnes pour s’introduire dans une résidence afin d’y commettre un vol qualifié. David Mack a agi à titre de conducteur.

Le scénario des malfrats ne s’est pas déroulé comme prévu alors que la résidente du lieu cambriolé a réussi à se réfugier chez un voisin afin d’appeler les policiers. En ce qui est de David Mack et de ses complices, ils ont pris la fuite. Sur la route, David Mack a appris que l’arme à feu utilisé pour commettre le délit était tombée au sol sur le terrain de la résidence pendant le vol. « David Mack est retourné sur les lieux, dit Me Mylène Brown à la juge Doucet afin d’expliquer la situation. Il souhaitait récupérer l’arme. Il a traversé le périmètre de sécurité. Les policiers lui ont demandé de quitter, mais il ne l’a pas fait. Peu après, les agents l’ont aperçu sur une caméra alors qu’il était toujours sur place. Ils l’ont intercepté et ils lui ont demandé ce qu’il dissimulait. Au départ, il a montré les clés de son véhicule. C’est à ce moment que les policiers ont constaté qu’il était question du même type de véhicule utilisé pour le vol. »

Arrêté, David Mack a fait une déclaration incriminante. Il a toutefois réussi à éviter le centre de détention en optant pour suivre une thérapie afin de régler ses problèmes de consommations. Cependant, après 4 mois de traitement, il a obtenu une permission de sortie et il n’est jamais retourné au centre de traitement. Il a été retrouvé 6 mois plus tard par les policiers.

« C’est préoccupant, indique la juge Doucet. Je me questionne sur votre volonté de régler votre problématique qui vous incite à la criminalité. Vous avez beaucoup d’antécédents. Si vous souhaitez faire des changements réels dans votre vie, c’est le temps de le faire. »

Steve Sauvé

Journaliste

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