Des mannequins interactifs au Centre de simulation en santé du Cégep | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Une visite au Centre de simulation en santé par immersion clinique est pour le moins impressionnante au Cégep de Valleyfield.

Anick Montpetit, enseignante en Soins infirmiers et coresponsable du Centre de simulation en santé, a expliqué les fonctionnalités du mannequin interactif masculin, HALi.

(Photo : Denis Bourbonnais – La Voix Régionale)

Trois mannequins haute-fidélité rendent possible une interaction avec les étudiantes et étudiants du programme de Soins infirmiers afin de les préparer pour des stages en centre hospitalier. Un bébé de 5 mois, Clara, une femme appelée Lucina et un mannequin adulte masculin qui se nomme HALi, arrivé en juin 2021, permettent au personnel enseignant de faire des évaluations en situation réelle comme dans un milieu de travail.

A titre d’exemple, Lucina est une mère qui peut simuler un accouchement dans une chambre dotée de caméras opérées par une enseignante prenant place au centre de contrôle. « Le mannequin interactif peut respirer, parler, cligner des yeux et accoucher. C’est possible aussi de prendre sa pression artérielle », décrit Anick Montpetit, enseignante en Soins infirmiers et coresponsable du Centre de simulation en santé (CSS).

Gérer un retour de salle d’opération ou traiter une dépression respiratoire, entre autres, peut devenir particulièrement stressant pour une infirmière. « Le taux de cortisol peut atteindre 18 fois la normale. C’est l’équivalent d’un attentat. Faire le travail avec des mannequins réalistes permet d’être mieux préparé et plus efficace », de signifier Mme Montpetit.

Thanya St-Michel, également enseignante en Soins infirmiers au Cégep, estime que les mannequins adultes et les poupons offrent la possibilité d’uniformiser l’acquisition des connaissances tout en ayant une rétroaction directe. « Une valeur ajoutée pour les étudiants en soins infirmiers et en inhalothérapie », devait-elle ajouter.

Le Cégep de Valleyfield fera l’achat de deux autres mannequins au coût de 100 000 $ chacun, un nouveau-né et un enfant de plus ou moins 8 ans, d’ici le mois de décembre prochain. Ce projet réalisé en partenariat avec la Fondation du Cégep a nécessité des investissements de plus d’un million de dollars depuis 2011.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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