St-Stan sous le choc par la perte d'un des leurs | VIVA MÉDIA Skip to main content

Normand Durnin, un homme très connu et apprécié dans la petite municipalité de Saint-Stanislas-de-Kostka a perdu la vie à la suite d’un accident de travail, survenu au Port de Valleyfield.

Le drame s’est produit, le jeudi 12 septembre 2019, vers 10 heures du matin. Selon les informations obtenues, Monsieur Durnin aurait perdu conscience après avoir inhalé des émanations, entrainant sa chute dans la cale du navire dans lequel il fut retrouvé inconscient. Il fut aussitôt conduit au centre hospitalier du Suroît où son décès fut constaté.

Normand Durnin, demeurait à Saint-Stanislas-de-Kostka depuis toujours. D’ailleurs, il a tenu à bout de bras, durant plusieurs années, un restaurant affilié au dépanneur du village qui lui appartenait également. Ne comptant pas ses heures de travail, l’homme exploitait ses commerces du matin au soir en plus d’y faire les nombreuses rénovations requises. Pour lui, il était essentiel que les Staniçois puissent trouver au cœur même de leur village les denrées nécessaires à leurs besoins. Selon lui, une municipalité, aussi petite soit-elle, se devait d’offrir à ses habitants des commerces actifs.

Malgré la surcharge de travail et le déficit financier dans lequel ses commerces l’ont plongé, Normand Durnin a assuré leur permanence aussi longtemps qu’il lui fut possible de le faire. Pour l’homme, un village sans dépanneur ni restaurant, était un village qui était voué à s’éteindre tranquillement et il refusait cette idée. De plus, si Monsieur Durnin s’est ainsi entêté à tenir le fort de ses établissements c’est parce qu’il se souciait des gens, qui faute de moyen de transport, ne pourraient plus aisément se procurer ce qui leur était nécessaire.

Tous garderont de lui, le souvenir d’un travailleur acharné, un homme sympathique et généreux. D’ailleurs, tous se souviennent de la générosité du commerçant qui ne refusait jamais de faire crédit à ceux qui en manifestaient le besoin. Normand Durnin, était incapable de dire non. Empathique à la réalité d’autrui, le Staniçois aidait volontiers les gens de son village, à survivre d’une paie à l’autre en leur tendant la main au détriment de ses propres finances. Normand a donné, sans compter et sans rien attendre en retour.

Rappelons également que Monsieur Durnin a marqué sa clientèle par sa célèbre Pizzoune, soit une pizza à la poutine.

L’équipe de Viva-Média souhaite offrir ses plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues et aux Staniçois, qui accoutumés à dire « salut, mon Norm », se préparent tristement à dire « au revoir, mon Norm »!

Mélanie Calvé

Journaliste

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