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Le 20 février était la journée mondiale pour la justice sociale. La Coalition Solidarité Montérégie (CSM) a tenu à rappeler au gouvernement provincial cinq priorités qui, selon eux, sont primordiales dans l’atteinte des objectifs de justice sociale. Les priorités sont les suivantes : environnement, services publics, financement des organismes communautaires autonomes, conditions de travail et assurance médicaments publique et universelle.

Catherine Jetté, Nancy Laplante, Daniel Malette et Pierre Lagrenade lors de l’annonce des priorités de la CSM (Photo: Mona Rochon)

Environnement

En matière d’environnement, la CSM souhaite que le gouvernement adopte un projet de Loi visant le respect des obligations climatiques du Québec. Ce projet de Loi est issu d’un mouvement populaire, à l’origine du Pacte pour la transition. À ce jour, la CSM n’a demandé à aucun député de la Montérégie de présenter ce projet de Loi à l’Assemblée nationale.

Services publics et organismes communautaires

En ce qui a trait aux services publics, la CSM croit qu’il faut réinvestir massivement afin qu’ils puissent répondre adéquatement aux besoins de la population. Les services publics et les programmes sociaux jouent un rôle important dans la qualité de vie des citoyens, et un financement adéquat s’impose.

Dans cette même lignée, la CSM revendique un meilleur financement des organismes communautaires. Ceux-ci sont souvent entièrement dépendants du financement public, qui, affirme Catherine Jetté, de la Table régionale des organismes communautaires Montérégie, a été mis à mal au cours des dernières années. En parlant à la fois du financement des services publics que du financement des organismes communautaires, Nadine Laplante, du Conseil central de la Montérégie – CSN, a ajouté qu’il est important de s’assurer « qu’ils puissent pleinement répondre aux besoins grandissants de l’ensemble de la population, et ce, de l’enfance jusqu’à la vieillesse ».

Conditions de travail

La CSM souhaite que les Normes du travail soient revues afin d’inclure les revendications du groupe « 5-10-15 ». C’est-à-dire de permettre aux employés d’avoir leur horaire de travail au moins 5 jours à l’avance, d’avoir 10 jours de congés payés pour maladie ou obligations familiales et un salaire minimum de 15 $ l’heure. Ces mesures sont absolument nécessaires pour aider les familles à se sortir de la pauvreté, estiment les membres de la Coalition.

Assurance médicament

Enfin, la CSM croit que le pouvoir de négocier du gouvernement sera accru si le Québec se dote d’une assurance médicament publique et universelle. Présentement, la province a un système hybride. Ce système fait en sorte que certains travailleurs ont une assurance privée auprès de leurs employeurs. Cette assurance a un coût élevé pour les travailleurs concernés, estiment les membres de la CSM. De plus, le fait que plusieurs joueurs négocient avec les compagnies pharmaceutiques fait en sorte que le prix des médicaments varie énormément d’un assureur à l’autre. Cette disparité n’existerait plus dans un système public et universel, puisqu’il n’y aurait qu’un seul acheteur : le gouvernement du Québec.

La Coalition Solidarité Montérégie

La CSM représente plusieurs organismes communautaires de même que des syndicats, présents sur tout le territoire de la Montérégie. Selon Madame Jetté, il s’en ajoute tous les jours.

Mona Rochon

Journaliste

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