Avec l’arrivée du printemps, les tiques refont surface dans les espaces verts de la Montérégie. Porteuses potentielles de bactéries responsables de maladies comme la maladie de Lyme ou l’anaplasmose, ces petites bêtes posent un risque bien réel pour la santé humaine, rappelle la Direction de santé publique de la région.
Ces infections, lorsqu’elles ne sont pas traitées rapidement, peuvent engendrer des complications sérieuses. La prévention demeure le meilleur rempart contre les piqûres et les maladies qui en découlent. « La meilleure façon de prévenir ces maladies est d’éviter les piqûres de tiques », insiste la Santé publique.
Certaines précautions permettent de limiter les risques de contact avec ces parasites. Porter des vêtements longs, appliquer un chasse-moustiques contenant du DEET ou de l’Icaridine, rester dans les sentiers lors des activités extérieures, ainsi que procéder à une inspection attentive de la peau après un passage à l’extérieur figurent parmi les comportements à adopter.
Peu visibles, mais bien présentes, les tiques prolifèrent dans les milieux boisés, les zones herbeuses et les accumulations de feuilles mortes. Elles demeurent actives jusqu’aux premières gelées. Pour réduire leur présence autour des habitations, il est conseillé de maintenir son terrain bien entretenu en coupant l’herbe régulièrement et en évitant l’accumulation de débris végétaux.
Alors que les activités de plein air se multiplient avec les beaux jours, les autorités sanitaires invitent la population à redoubler de prudence afin de profiter de la nature tout en minimisant les risques d’exposition aux tiques.
