Histoire des tremblements de terre au Québec | VIVA MÉDIA Skip to main content

Au Québec, les séismes sont peu fréquents et généralement peu intenses en raison d’un faible aléa sismique, soit une faible probabilité qu’un séisme destructeur se produise dans une région donnée pendant une période donnée.

Tremblement de terre du 28 février 1925, dont l’épicentre se trouvait dans la région de Charlevoix – Kamouraska. Source : Wikimédia

La majorité des séismes enregistrés au Québec depuis 1935 sont d’une magnitude dite légère. Une dizaine de tremblements de terre d’une magnitude modérée (5,0 à 5,9) à forte (6,0 à 6,9) ont été enregistrés dans la province entre 1935 et 2010. Durant les 30 derniers jours, 8 faibles séismes ont été enregistrés dans la province. Pour la même période, 66 séismes ont été perçus pour l’ensemble du Canada d’une magnitude allant de 0.7 à 6.2. Quotidiennement, près de 6000 secousses d’une magnitude 4 sont enregistrées mondialement.

 

Historiquement, le séisme le plus important ressenti au Québec soit d’une magnitude 7, s’est déroulé le 5 février 1663 dans la région de Charlevoix. Bien que cette donnée soit fournie par Séismes Canada, il est important de noter que la création de l’échelle de Ritcher remonte à 1935. L’intensité des séismes avant cette période est établie par Séisme Canada conséquemment aux études et observations relatives aux secousses.

 

La formation des tremblements de terre

La croûte terrestre est divisée en plusieurs plaques tectoniques. Ces plaques bougent de quelques centimètres par année sous l’effet des mouvements de convection du magma à l’intérieur du manteau.

 

Les séismes les plus fréquents et destructeurs sont causés par le mouvement des plaques tectoniques. Une pression est exercée sur les roches de la lithosphère. Un séisme se produit lorsque la lithosphère a atteint la limite de son élasticité puisqu’elle libère alors toute l’énergie accumulée. Également, un tremblement de terre peut survenir lorsque deux plaques tectoniques entrent en collision ou encore si elles s’éloignent l’une de l’autre.

Mélanie Calvé

Journaliste

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