Rosalie Vaillancourt, de l’humour d’enfant roi! | VIVA MÉDIA Skip to main content

En rodage pour son one-woman-show qui sera officiellement lancé le 12 novembre 2019, Rosalie Vaillancourt débarque dans la région avec intensité.

C’est le 2 février prochain dès 20 h 30 que Rosalie viendra présenter la première version de son one-woman-show « Enfant Roi » au fameux Bar Chez Maurice de Saint-Lazare. Celle qui se fait souvent comparer à Dominique Michel, mais en plus « crunchy », ne cache pas son enthousiasme de venir présenter son spectacle dans la région. Avec l’énergie qui la caractérise et qu’elle justifie par son TDAH, elle ne perd pas de temps pour s’exclamer : « Oh, My God! J’ai tellement hâte! Je suis déjà allé Chez Maurice et je sais que la bouffe est tellement bonne! HI! HI! HI! HI! HI! HI! HI! HI!… », bref, je suis certain que vous comprenez le rire d’une enfant roi qui jubile à l’idée d’y être.

Enfant roi

Depuis sa sortie de l’école de l’humour, la jeune humoriste se fait tranquillement connaître. Celle qui se caractérise par son petit côté enfantin, drôle, spontané, avoue être toujours ainsi. « Lorsque les gens me rencontrent, ils sont souvent surpris que ce soit vraiment ma voix… que je parle vraiment comme ça. Disons que c’est simple, je m’inspire de qui je suis et de ce qui m’arrive au quotidien. Je suis vraiment lunatique et je remarque plein de choses qui dans mon quotidien sont tellement drôles et n’ont simplement pas de bon sens! »

(Photothèque)

D’ici la sortie officielle de son one-woman-show, le 12 novembre 2019, c’est beaucoup de rodage pour la petite fille… oups, pardon, j’oubliais, l’humoriste! Il s’agit d’environ trois représentations par semaine. Elle doit développer l’aisance sur scène, habituer son corps à se tenir debout devant une foule pour de plus longues périodes de temps, ajuster des éléments chronologiques dans son spectacle, etc.

« Je me rends compte en faisant mon spectacle que certains éléments doivent être mentionnés avant, autrement les gens ne comprennent pas tout. Par exemple, je viens de Saint-Hyacinthe, si ce n’est pas clair dès le début, certains peuvent ne pas comprendre certaines blagues sur le sujet, bref, les référents sont super importants », ajoute la désormais trop sympathique Rosalie qui se réchauffe à mesure que sa voix se réveille tout comme une enfant que l’on réveille tôt le matin.

Fidèle à elle-même

Elle est donc vraiment comme son personnage. Un peu enfant, beaucoup TDAH, un peu lunatique et hyperactive par secousse… C’est ce qu’elle essaie de reproduire sur scène. Elle cherche donc à saisir des événements de la vraie vie qui peuvent faire rire son public.

Malgré son amour pour le métier, elle avoue qu’il comporte aussi ses difficultés. Il s’agissait, pour la native de Saint-Hyacinthe, d’apprendre une chose fondamentale : apprendre à se faire plaisir et par ricochet faire plaisir au public. Elle y trouve son réconfort puisque la difficulté de vivre du métier à long terme est celle de tomber sous la pression de devoir créer et faire plaisir. C’est un apprentissage de détachement.

« Je parle toujours à tout le monde. Mais j’essaie d’éviter de dire que je suis humoriste. C’est que j’essaie d’avoir des vraies conversations et de vivre de vrais évènements. Dès que les gens savent que tu es humoriste, ils te voient différemment. J’ai du plaisir à faire ce que je fais. J’avoue que je n’ai même jamais trouvé ça difficile de faire ma place. C’est drôle parce que même si les gens ne tripent pas sur une de mes blagues, ils voient que j’ai du fun et donc finissent par trouver ça drôle », conclut l’humoriste.

Positive malgré les épreuves

Ses parents croient que cette petite « énervée » est née dans la potion du bonheur. De fait, bien que les épreuves ne manquent pas, elle cherche toujours à être positive. Chaque épreuve devient pour elle une occasion d’affronter de nouveaux défis. Confiant cela, elle prend soudainement une voix sérieuse, toujours enfantine, mais plus dramatique et rappelle un événement pénible : « J’avoue que je me suis toujours relevé facilement, mais le décès de ma grand-mère a été difficile pour moi. Une lourde épreuve de laquelle j’ai eu de la misère à me relever. Cela m’a toutefois inspiré et, plus tard, je rêve de construire des maisons pour les personnes âgées dans des sites idylliques. J’aime trop les personnes âgées », conclut Rosalie.

(Photothèque)

C’est donc tout cela qu’elle présentera sur scène au Bar Chez Maurice. Sa réalité, son énergie, son rire contagieux et son positivisme, les peines et les relèvements, etc.

Nicola Di Narzo

Journaliste

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