L’entraîneur des Grenadiers de Châteauguay arrêté pour des infractions sexuelles sur mineurs | VIVA MÉDIA Skip to main content

Des accusations d’attouchements sexuels sur une personne mineure, d’incitation à des gestes sexuels envers une personne de moins de 16 ans, d’avoir communiqué avec un enfant de moins de 16 ans afin de faciliter une infraction sexuelle, d’avoir transmis du matériel sexuellement explicite à un enfant de moins de 16 ans et d’avoir obtenu des services sexuels moyennant rétribution ont été déposées envers l’entraîneur de l’équipe de hockey de la Ligue Midget AAA, les Grenadiers de Châteauguay, Jonathan Buissière.

Jonathan Buissière fait face à plusieurs chefs d’accusation.

Jonathan Bussière a été arrêté le mercredi 7 novembre par les agents de la Sûreté du Québec. Les faits reprochés à l’homme de 33 ans se sont déroulés entre le 1er octobre 2016 et le 22 octobre 2018. Il a comparu par vidéo au palais de justice de Valleyfield le jour même afin d’être formellement accusé.

La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Marianne Tremblay s’est opposée à la remise en liberté de celui qui a été nommé entraîneur-chef des Grenadiers de Châteauguay en juillet dernier.

Une interdiction de publication pouvant identifier les présumées victimes a été émise par le juge Marc Bisson.  Jonathan Bussière a confié sa défense à Me Cynthia Beaumier. Cette dernière a avisé la Cour que son client allait réserver ses options. Par conséquent, aucun plaidoyer n’a été enregistré par la défense.

L’enquête pour remise en liberté de Jonathan Bussière se déroulera le lundi 12 novembre à 9 h 30 au palais de justice de Valleyfield. D’ici là, l’accusé reste détenu. Le juge a aussi interdit à Jonathan Bussière de tenter de communiquer avec quatre personnes, qui ne peuvent pas être identifiées, à partir du centre de détention.

Du côté des Grenadiers de Châteauguay, le gouverneur et vice-président de l’équipe, Benoit Perron, indique qu’il n’émettra aucun commentaire pour l’instant. « Un communiqué sera envoyé demain », se contente de dire M. Perron.

Steve Sauvé

Journaliste

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