Conduire ou pas… Ne pas prendre de risque! | VIVA MÉDIA Skip to main content

Chaque année, les campagnes se font nombreuses pour dissuader les conducteurs du Québec à conduire avec les facultés affaiblies. Les conséquences sont nombreuses et les mythes tout aussi nombreux. Voici des faits.

Outre les accidents possibles, qu’ils soient légers ou mortels, les conséquences peuvent être nombreuses si vous êtes arrêtés avec les facultés affaiblies.

Tout d’abord, vous risquez la suspension immédiate du permis. Outre la contravention, vous accumulerez des frais pour la saisie du véhicule et son entreposage, ainsi que des frais juridiques. Dans certains cas, des frais d’installation pour un antidémarreur éthylométrique pourraient aussi s’appliquer. Pas immédiatement vérifiables, l’arrestation et la condamnation auront un impact sur vos frais d’assurances automobile. Des augmentations de plus de 1500 $ par année pour un jeune de 24 ans et de plus de 1000 $ pour une personne de plus de 40 ans.

Alcool et volant, un mélange qui ne fonctionne pas.

Les mythes sur la consommation d’alcool

Plusieurs croient que prendre une consommation à l’heure permet de maintenir un taux d’alcool inférieur à 0,08 %. Cependant, cela est complètement faux! Plusieurs facteurs peuvent changer la donne. Une personne moyenne peut éliminer environ 15 mg par 100 ml d’alcool à l’heure. Or, une consommation d’une bière de 5 % ainsi qu’un seul verre de vin peuvent faire passer votre taux d’alcoolémie de 25 mg à 35 mg selon le gabarit de la personne. De plus, le taux d’alcoolémie rejoint son maximum une heure après la consommation.

Il faut aussi éliminer l’idée que certains facteurs peuvent faire diminuer le taux d’alcoolémie. Les douches froides, cafés, boissons énergisantes, dépenses d’énergie ou manger davantage ne pourront éliminer l’alcool dans votre sang.

À noter aussi que le taux d’alcoolémie n’est pas tout. Certaines personnes peuvent présenter des effets indésirables même si en deçà du 80 mg par 100 ml d’alcool permis. Les policiers pourraient, en effet, arrêter un conducteur s’il présente des signes évidents de facultés affaiblis, et ce même s’il respecte les limites permises.

Prévenir plutôt que guérir

Il est toujours plus facile de prévenir que de guérir. Voilà donc pourquoi plusieurs organismes suggèrent des pistes de solutions. Parmi celles-ci, vous pouvez nommer un conducteur désigné et ainsi éviter de tous vous retrouver dans l’incapacité de conduire. Sensibilisez vos amis et vos proches afin de ne pas prendre le volant si vous remarquez qu’ils ont trop consommé.

Finalement, si vous n’avez pas pu vous empêcher de faire partie de la fête, n’oubliez pas les services comme Nez rouge qui existent pour vous éviter le pire ou un simple taxi qui pourrait aussi faire l’affaire.

Nicola Di Narzo

Journaliste

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